Origines éventuelles de l'appellation Ti-punch
Aux Antilles, le ti-punch est plus qu'une boisson traditionnelle : c'est tout un cérémonial. En général, le buveur regarde longtemps son verre avant de le porter à sa bouche : il fait tourner le liquide avant de le boire d'un coup sec du poignet.
Certains aux Antilles, boivent « un sec » c'est-à-dire un petit verre de rhum blanc agricole sans rien ajouter d'autre et en général c'est à ce moment-là qu'il est bu d'une traite. Le terme « sec » a deux significations :
- La première est que le rhum est bu sans rien n'y ajouter (en créole antillais, « sec » veut dire « sans rien d'autre » ) ;
- et la seconde signifie que le rhum est bu d'un coup, tel un « cul-sec ».
Recette du ti-punch à base de rhum blanc agricole de Guadeloupe
- 4/7 de rhum blanc agricole de Guadeloupe
- 2/7 de jus de citron
- 1/7 de sucre de canne
Un fond de sucre de canne ou de sirop batterie, un doigt de rhum blanc agricole et un zeste de citron vert.
En Guadeloupe, on utilise volontiers des petits citrons presque jaunes, moins amers de la famille des limes. Mais traditionnellement c'est avec de petits citrons verts, peu juteux que l'on prépare le « ti-punch ».
Variantes
Il existe des variantes au ti-punch, comme le punch vieux (citron vert et rhum vieux ou ambré, mais pas de sucre !), le ti-punch gingembre (avec du sirop naturel et artisanal de gingembre) ou le ti-punch maracudja en remplaçant le citron vert par un maracudja frais avec sa pulpe et ses pépins.
source Wikipedia